Ton enfant se met en colère, cri, pleure. Tu te sens dépasser ? Tu cries à ton tour.
Nous avons tous vécu une scène pareille !
Je te propose des étapes à suivre pour t’aider à mieux gérer les colères de ton enfant.
Mais avant je t’explique un peu ce que c’est la colère et ce qu’elle exprime.
La colère est une réaction : une réaction à une frustration, une injustice.
La colère est une émotion. En cherchant à ne pas entendre l’émotion, je l’empêche de me dire ce qui fait le problème. Un enfant a besoin d’être entendu.
Il n’y a pas de réponse universelle pour répondre à une colère. Il faut tout savoir, de quoi est construite cette colère. Qu’est ce qui anime la colère de l’enfant.
Maintenant que tu as compris un peu la cause de la colère de ton enfant je te propose 6 étapes pour t’aider à mieux gérer cette colère.
Soit conscient
Première chose fondamentale, être conscient que ton enfant est encore petit !
Son cerveau est immature.
Scientifiquement parlant, à l’âge de 4 ans, la partie émotionnelle du cerveau de ton enfant est très développée et la partie rationnelle beaucoup moins.
Donc lorsque ton enfant qui a moins de 6 ans fait une crise et une colère, tu te sens mal à l’aise face à son comportement ?
Tu te dis il veut se venger. Il me provoque et me fiche la honte devant tout le monde, il n’a aucun respect !
Bien sûr que non !
Il ne cherche pas à t’embêter. Il ne le fait pas exprès.
Il est tout simplement pas capable de se gérer étant donné que son cerveau n’a pas fini son développement rationnel.
Garde ton calme
Deuxièmement, garde ton calme en tant que parent. En effet, lorsque l’enfant se met en colère il a besoin de notre aide pour gérer celle-ci.
Si nous nous mettons à notre tour en colère, notre enfant se retrouve perdu.
Tu commences par un petit dialogue interne. Dis-toi que c’est enfant qui a besoin de toi, qui n’a pas encore en main tous les outils pour l’aider à contrôler les situations difficiles et les frustrations de la vie.
Et justement ton rôle est de l’accompagner et de lui apprendre à gérer ses émotions et ses besoins.
Sépares bien entre ton enfant d’amour et son comportement et sa réaction. Le dialogue interne est très important. Ce sont nos pensées qui construisent notre vie.
Si tu te sens mal, ou que la colère monte en toi : tu peux t’aider en commençant par respirer profondément, inspire par le ventre et expire doucement par la bouche 3 fois de suite.
Tu peux également changer de pièce si tu sens que la colère monte en toi.
Visualise le visage de ton enfant que tu aimes. Et parles lui doucement !
Pas de violence
Troisièmement, arrête tout geste de violence.
En voulant suivre maladroitement l’éducation positive et bienveillante, tu laisses ton enfant exprimer son émotion avec violence et vu qu’il est en colère il peut te taper !!
Il a la liberté de s’exprimer… foutaises !
Non ! bien évidement que non.
Il a le droit d’exprimer ses émotions mais la violence c’est non.
Donc si par exemple il lève la main sur toi tu arrêtes ce geste immédiatement et tu proposes autres chose pour qu’il puisse se libérer comme par exemple taper du pied ou faire le ninja en coupant une feuille en 2.
Accueille les émotions de ton enfant
Quatrièmement, reconnaît et accueille les émotions de ton enfant, s’il est triste, frustré, en colère… et la cause liée à cette émotion.
Essayes de mettre des mots sur ce que ton enfant ressent et ce que peut être la cause de ce ressenti.
Par exemple si tu vois qu’il crie et jette un jouet, tu peux décrire la scène et lui dire : « je vois que tu cries et tu jettes ton jouet. Tu es en colère parce que j’ai refusé de te donner un bonbon.
C’est frustrant de ne pas avoir un bonbon ».
Soit ferme
Cinquièmement, être ferme et juste.
Ne pas céder à tout en restant empathique.
Même sous les cris et les crises, tient bon. Sauf si ta décision est injuste envers ton enfant.
Tu peux reculer en demandant pardon parce que tu t’es trompé.
Aide ton enfant
Sixièmement, aide ton enfant à exprimer ses émotions intelligemment.
Chaque fois que tu n’écoutes pas les colères de ton enfant cela abime et détruit la relation parent-enfant.
Comme j’ai expliqué un peu dans la 3eme étape, propose à ton enfant des idées pour libérer sa colère.
Tout dépend de l’enfant, s’il s’exprime bien, le meilleur moyen est de verbaliser son émotion, tu peux l’aider. Si ton enfant est plutôt actif et aime bouger son corps, tu peux lui dire que lorsqu’il est en colère il peut par exemple, faire le lion, avec ses gestes et son rugissement.
Je conclue cet article par un exemple récurent : « la crise d’un enfant dans un supermarché ».
Les neurones moteurs sont en situation de décharge, ton enfant est exposé à une surcharge de stimuli.
Dans le supermarché, il y a beaucoup d’objets, de lumière, de couleur……
Dans ce cas ton enfant est prioritaire, il a besoin de ton cerveau à toi pour se contenir. Donc contient-le. Prends-le dans tes bras.
Lorsque ton enfant fait une crise dans un supermarché, c’est surtout le regard des autres, leur jugement et ce qu’ils vont penser de « toi » qui te gêne.
Si je rajoute au stress de l’enfant mon propre stress ça ne va faire qu’augmenter son stress et sa crise.
Reprend confiance, regardes les gens et regardes-les en affirmant « ta façon de voir les choses ». Ce dont nous venons de parler est la colère « Décharge ».
Ce n’est pas de la colère mais de la décharge, visible par la désorganisation des gestes et des cris.
Le cerveau d’un enfant, s’il est dirigé, ne tient plus compte des autres stimuli. Il est donc recommandé de donner une tache à l’enfant. Chercher les pommes par exemple. L’enfant se sent fier et tu évites une crise.
Quel enfant n’a pas connu de colère ?
De crise ?
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Et n’hésite pas à partager avec nous ton expérience et ce que tu réussi pour aider ton enfant.
Je suis Hajar, coach parental,
je peux t’accompagner à améliorer et
transformer ta vie 180 degrés.